On ne vend pas un bien du jour au lendemain. Les préparatifs ne se font pas en un tournemain non plus. Nous passons en revue la marche à suivre et vous donnons la meilleure approche à adopter.
1. Combien puis-je demander ?
Il est préférable de ne pas mettre votre bien sur le marché en définissant son prix au hasard. Bien sûr, vous aimeriez obtenir la somme la plus élevée possible.
Idéalement, commencez par calculer sa valeur réelle. Il est recommandé de faire preuve de distance. Un agent immobilier observera votre bien différemment et utilisera des critères objectifs pour estimer sa valeur : l'emplacement et l'état du bien et du jardin, la superficie habitable, l'agencement des pièces et le degré de finition. De plus, il tiendra compte de la situation du marché immobilier.
2. Quel est le meilleur moment pour vendre ?
Il n'y a pas de période idéale pour mettre un bien en vente. On n'observe pas de hausse des ventes lors d'une saison particulière, et les acheteurs potentiels arrivent sur le marché tout au long de l'année. Le fait est que les habitations ont l'air plus attrayantes au printemps et en été. Mais un jardin peut aussi présenter beaucoup de charme en automne. Au printemps et en été, vous ne serez sans doute pas le/la seul(e) à mettre votre habitation en vente. Si vous voulez moins de concurrence, une période différente peut également se révéler une bonne option. Enfin, il n'est pas prouvé que vous puissiez obtenir un prix plus élevé si vous vendez votre bien pendant une saison en particulier.
3. Quelles démarches dois-je entreprendre ?
Un acheteur doit pouvoir disposer de suffisamment d'informations. Plusieurs certificats sont nécessaires pour rédiger une annonce et finaliser l'acte de vente. L'agent immobilier ou le notaire peut demander ces certificats et documents. Outre le certificat de performance énergétique, le certificat de sol ainsi que l'attestation de conformité de l'installation électrique et de la citerne à mazout sont également des documents obligatoires. Vous devez également être en mesure de communiquer des renseignements d'ordre urbanistique, des données parcellaires cadastrales et des informations sur la vulnérabilité du bien aux inondations.
4. Comment vendre son bien dans les meilleures conditions ?
Différents modes de vente sont envisageables : vous pouvez vendre seul(e), en passant par un notaire ou un agent immobilier, ou encore en partenariat avec eux. L'avantage d'un agent est qu'il possède la connaissance nécessaire du marché, un vaste réseau de candidats acheteurs et les compétences requises, y compris pour définir un juste prix. L'agent immobilier vous décharge de toutes vos obligations en matière d'informations légales. Il assure également une publicité à grande échelle et accompagne les candidats acheteurs avec son expertise.
5. Est-il préférable de vendre avant d'acheter ?
Quelle est la meilleure approche à adopter en cas de déménagement : acheter un bien ou vendre le sien en premier ? Cela dépend principalement de votre situation financière. Acheter d'abord exercera une énorme pression sur la vente de votre habitation actuelle. Vous pourriez obtenir moins d'argent que vous ne l'auriez espéré. De plus, une mise en vente prolongée peut affaiblir votre pouvoir de négociation, vous obligeant à vendre votre bien à un montant inférieur à celui attendu.
Dans ce cas (acheter d'abord, puis vendre), vous pouvez contracter un crédit-pont auprès de votre banque. Cette dernière avance alors le montant nécessaire à l'achat de votre nouvelle habitation pendant une période limitée en attendant la vente de votre bien.
Cependant, il reste plus sûr de vendre le bien que vous occupez dans un premier temps avant d'acheter. En option, vous pouvez établir un accord d'occupation dans le compromis de vente, selon lequel vous, en tant que vendeur, avez le droit d'occuper le bien pendant quelques mois après la signature de l'acte authentique d'achat. Pour cela, vous paierez des frais d'occupation.
Vous avez d'autres questions ? Nos agents immobiliers se feront un plaisir de vous aider !