Voici l’épargne dont vous aurez besoin pour acheter un bien
CENTURY 21

Pour acheter un bien, mieux vaut avoir une petite épargne à disposition. Il est difficile d'en déterminer le montant précis. Mieux vaut disposer de quelques économies non seulement au moment de l’achat, mais également pour le remboursement du prêt par la suite.

Avant toute chose, sachez qu’aucune banque n’exige de montant minimum. Mais si vous ne disposez pas d’une épargne, vous aurez peu de chances d’obtenir un crédit hypothécaire. Moins vous devez emprunter, plus vous aurez la possibilité de conclure votre crédit.

D’après une étude de marché menée auprès de jeunes candidats acquéreurs, il apparaît que plus on est âgé(e) au moment de quitter le nid, plus la probabilité de devenir propriétaire augmente, notamment du fait d’avoir pu épargner plus longtemps. Chez les 24-26 ans, seule la moitié devient directement propriétaire. L’autre moitié va louer ou rester chez ses parents, pour continuer à épargner.

Pour les nouveaux propriétaires, à l’heure actuelle, la référence s’élève en principe à 90 % de la valeur du bien. Cela signifie qu’une banque pourra financer 90 % de la valeur du bien, ou qu’en tant qu’acheteur, vous devrez déposer 10 % du montant sur la table ainsi que tous les frais qui s’ajoutent. Si vous achetez un bien d’une valeur de 250 000 euros, mieux vaudra disposer d’un apport personnel de 25 000 euros. En plus, comptez encore au maximum 15 % de frais sur ces 250 000 euros, ce qui fait un montant de 37 500 euros à ajouter sur la table. Au total, on arrive à la coquette somme de 52 500 euros d’apport personnel.

Frais supplémentaires

Au moment d’acheter, bien d’autres frais viennent bien entendu s’ajouter au prix d’achat du bien en soi. Ainsi, à l’achat d’une maison, il faudra encore ajouter 10 à 15 % de frais supplémentaires entre frais de notaire, frais de dossier et frais d’enregistrement. Vous devrez également verser les premières primes d’assurance incendie et solde restant dû après l’achat de votre bien. Sans compter les frais de rénovation. Pour ces frais, vous pouvez compter sur toutes sortes de primes ou encore contracter un prêt spécifiquement destiné à ces travaux, en cas de rénovations importantes, par exemple.

Et à l’avenir ?

Il ne faut pas se contenter d’être en mesure d’acheter le bien qui vous plaît. Il faudra également voir si le remboursement du crédit hypothécaire est compatible avec d’autres frais et votre train de vie. Tenez compte aussi d'éventuels frais futurs, pour l’achat d’un véhicule ou une nouvelle arrivée dans la famille. Par principe de précaution, dites-vous que vos mensualités ne doivent pas dépasser un tiers de vos revenus nets mensuels.

Plan financier

À l’achat d’un bien, il est conseillé d’établir un plan financier et de garder une viabilité financière. Dans ce cas, il faut pleinement tenir compte de votre situation personnelle. Personne ne peut déterminer le montant que vous souhaitez consacrer à un bien. Il dépendra de votre situation financière, de votre épargne et de la part que vous être prêt(e) à puiser dans celle-ci, du taux d’intérêt, de la durée du prêt et des efforts que vous êtes prêt(e) ou non à consentir. La meilleure façon de calculer votre capacité de remboursement d’un prêt est de partir du montant que vous consacrez actuellement au paiement de votre loyer ou vos mensualités et qui vous a permis de constituer votre épargne. Vous pouvez également ajouter un petit quelque chose si votre épargne venait à augmenter par rapport à aujourd’hui, mais avec beaucoup de prudence. Ne tenez pas compte outre mesure des indexations futures ou d'une éventuelle augmentation de vos revenus.

Constitution d’une épargne

En cas d’épargne insuffisante voire nulle, ou en l’absence de moyens propres reçus de la part de parents ou d'autres membres de la famille, il est souhaitable d’éventuellement continuer à louer tout en mettant de l’argent de côté. Bien entendu, il est toujours possible de demander conseil à un établissement bancaire pour analyser votre situation et les perspectives qui s’offrent à vous.