Comment louer une maison l’esprit tranquille ?
CENTURY 21

Avec un loyer moyen de 778 euros par mois pour un logement, la location semble peser lourd sur le budget familial. Pourtant, les locataires sont de plus en plus nombreux. Voici quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises.

La location d'une maison implique de payer un montant mensuel sans être propriétaire du bien. En revanche, vous payez beaucoup moins de surcoûts liés à la maison et vous n'avez pas à vous soucier de certaines choses. Voici quelques exemples :

  • Vous ne payez pas de précompte immobilier.

  • Les gros travaux de rénovation ne sont pas à votre charge, dans le cas d'un appartement non plus.

  • En tant que locataire, vous n'avez pas à vous soucier des gros travaux d'entretien, par exemple de la plomberie ou de l'installation électrique : c’est au propriétaire de s’en occuper. Par contre, c’est à vous d'intervenir pour une petite réparation ou un petit entretien.

  • Dans le cas d'un appartement, les réparations majeures de l’ascenseur ne sont pas non plus à la charge du locataire, contrairement aux frais d’entretien des parties communes comme la cage d’escalier et l’entrée.

  • Les frais de syndic sont à déterminer en concertation.

Attention toutefois aux contrats de location conclus après le 1er janvier 2019

Le décret de location de logement flamand énumère toutes les petites réparations dont la responsabilité incombe au locataire.

Conseil : si vous traitez le bien en bon père de famille, vous ne devrez pas vous inquiéter des frais de réparation.

Enfin, il faut aussi penser au coût énergétique. Pour savoir si vous avez affaire à une maison énergivore ou non, il vous faudra vérifier son certificat PEB obligatoire. Ce dernier indique la performance énergétique du bien et permet d’estimer le montant mensuel que votre facture d'énergie peut atteindre. Si vous louez une maison avec un score C ou meilleur (B, A ou A+), vous n’avez pas à craindre de recevoir des factures exorbitantes.

Contrat de location et autres documents

Lorsque vous traitez les documents suivants ou en confiez le traitement à quelqu’un, mieux vaut tenir compte de quelques conditions et conseils.

  • Si vous concluez un bail ou contrat de location, sachez qu'il court sur une durée standard de 9 ans. Cependant, il existe aussi un bail de courte durée (3 ans) ou de longue durée (plus de 9 ans). Le locataire peut résilier un bail de courte durée (trois ans ou moins) avant son échéance avec un préavis de trois mois, mais il devra payer une indemnité.

  • Lors de la signature, vous devez déposer une garantie bancaire pouvant aller jusqu'à trois mois de loyer sur un compte bloqué auprès de la banque.

  • Dans le contrat, assurez-vous également que l'état des lieux détaillé est prévu avant votre emménagement dans la maison, ou pendant le premier mois de la location. Il vous permettra, par exemple, de prouver que certains dommages existaient déjà avant votre emménagement.

  • D’ailleurs, des dégâts causés par un incendie peuvent coûter très cher. C'est pourquoi le locataire et le bailleur sont tenus de souscrire une assurance incendie. Le locataire est responsable des dommages causés par le feu et l’eau, sauf s'il peut prouver qu’il n’est pas responsable de l'incendie.

Conseils supplémentaires

Le bail de rénovation peut s’avérer intéressant pour un locataire. Dans ce cas, ce dernier s'engage à effectuer les travaux nécessaires en matière de sécurité, de santé et d'habitabilité. En guise de compensation, le bailleur diminue le montant du loyer. Il peut également promettre de ne pas donner de préavis pendant une période de neuf ans ou plus.

Le prix du loyer peut être revu tous les trois ans. À tout moment, les parties peuvent convenir d'une révision du loyer, par exemple si le bailleur a réalisé des investissements en matière d’économie d’énergie dans le logement. Le tribunal peut autoriser une révision si ceux-ci ont entraîné une augmentation de plus de 10 % de la valeur locative normale par rapport au loyer actuel.

Si le bien loué change de mains (généralement par une vente), le nouveau propriétaire doit toujours respecter le bail existant, même s'il n'est pas enregistré.